Dans quelques mois, le gouvernement présentera son projet de loi sur la transition énergétique, après de longues semaines de débats citoyens et de concertation. À l’aube de cette échéance, il est pertinent de se pencher sur les différentes solutions existantes et les résultats escomptés d’un tournant environnementaliste.
Radicalité allemande
Nucléaire: quelles alternatives pour quels résultats ?
Les sources d’énergies renouvelables sont multiples et diverses. La première est l’hydroélectricité, qui tire sa force des fleuves et des rivières. En 2011, sa part s’établissait à 9% dans le mix énergétique français. Elle a plusieurs atouts, parmi lesquels son faible coût d’exploitation et sa faible émission de gaz à effet de serre. Pourtant, si elle représente une grande part des énergies renouvelables en France, l’hydroélectricité se montre aussi nocive, notamment pour certains écosystèmes qu’elle peut dérégler lors de la construction de barrages.
Bien connue des Français, l’énergie éolienne constitue une autre forme d’électricité verte. Fin 2013, cette forme-là produisait près de 8,2MW du mix français. Elle nécessite des vents compris entre 11 et 90 km/h, ce qui fait d’elle une source d’énergie plus ou moins aléatoire. Certains critiquent également la dénaturation du paysage engendrée par l’installation d’éoliennes.
L’énergie solaire thermique se présente comme l’une des formes les moins polluantes. En réorientant la chaleur produite par le rayonnement solaire, elle a plusieurs utilités: le chauffage des bâtiments à l’aide de capteurs ou la production d’électricité. Comme l’énergie éolienne, elle n’est pas totalement efficiente et nécessite une implantation stratégique.
La biomasse (0,8%) et l’énergie solaire photovoltaïque font partie des autres solutions envisagées par les autorités françaises.
Au final, chaque énergie alternative s’appuie sur des atouts et des faiblesses. La grille de lecture contenant plusieurs colonnes – coût de production, impact sur l’environnement, dépendance au vent etc – il convient de varier les sources de production pour assurer un rendement électrique efficace.